||  The Chronicles of Narnia.
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 Une simple visite officielle..

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Miraz de Telmar

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MessageSujet: Une simple visite officielle..    Une simple visite officielle..  Icon_minitimeVen 9 Juil - 13:53

Ils avaient longuement chevauché, quatre jours durant, à travers les paysages étrangers de Narnia; ils avaient fait peu de haltes, se hâtant de rejoindre Cair Paravel, comme si nul n'était désireux de s'attarder plus que nécessaire dans les territoires des narniens. Champs, plaines et forêts s'étaient succédés au fil des routes; ils avaient traversé des villages, croisé la route de nombres de créatures étranges, même si ces dernières semblaient éviter la présence de Miraz et de sa suite. Peut être pressentaient-ils, dans leurs yeux sombres, l'ombre d'une inquiétude mauvaise. La méfiance, aussi, devant cet inconnu sauvage, devant ces êtres sortis des contes qui marchaient comme eux sous le soleil. Nul n'est à l'abri de la peur, et la peur est mauvaise conseillère. Centaures et dryades pouvaient-il la lire dans leurs visages? Pouvaient-ils comprendre le regard dur du régent qui se posait, parfois, sur une fuyante silhouette dans la lumière mouvante des bois? Celui-ci semblait imperméable à la crainte, mais n'aimait guère ce qu'il avait vu. Des terres incultes, de vastes forêts, un monde encore sauvage qui n'était pas modelé par la main de l'homme, qui était livré à ces créatures, aux bêtes parlantes, qui était livré à lui-même, sauvage et inconnu.
Il y avait en vérité peu de traces d'occupation humaine, hors Cair Paravel et quelques villages éparpillés; malgré sa gloire, malgré toutes les légendes, le royaume semblait sans défenses, sans armée, et le système centralisé par le pouvoir des rois et reines n'était visiblement qu'une façade. Sur quoi régnaient-ils? Sur de simples animaux? Sur des êtres sortis des légendes pour enfants? Dans l'esprit de fer et de rouages du telmarin, cela ne pouvait exister, ça ne pouvait durer très longtemps et à vrai dire il ne comprenait pas ce pays, ni ses habitants, ni cette magie diffuse qui imprégnait jusqu'au moindre brin d'herbe, jusqu'à la terre et à tous les êtres qui l'habitaient. Hors, dans son esprit borné par la logique implacable de la guerre et du pouvoir, ce qui ne pouvait être, ce qu'il ne comprenait pas devait être corrigé. Devait être amélioré.

Les terres étaient fertiles, le gibier abondant, les forêts assez vastes pour construire de vastes cités et faire vivre un peuple entier; il n'avait qu'à tendre la main, et saisir cette opportunité qui s'offrait à lui, faire sien ce royaume qui semblait livré à lui-même.

Mais il était trop tôt. Bien trop tôt. Tant que Caspian serait de ce monde, tant que lui-même n'aurait pas assuré sa descendance, Miraz ne pouvait tenter des actions aussi vastes et aussi coûteuses. Il avait encore du travail devant lui pour effacer totalement le souvenir de son frère et se débarrasser de tout ce qui pourrait encore entraver son chemin vers le trône. En silence, le régent souriait. Patiemment, il attendait son heure.

Et puis vint le soir, encore un, et Cair Paravel qui se dressait, flamboyante et fière, dans la lumière mourante du soleil qui miroitait sur ses tours, ses fanions, ses drapeaux. Il était étrange de voir pareille cité dans un pays si sauvage que Narnia semblait l'être, mais Miraz n'eut guère le temps de réfléchir à la question. Ses yeux sombres observaient tout, des défenses à la structure des murs en passant par les troupes qui s'y trouvaient. Il avait donné l'ordre à deux de ses hommes de se fondre dans la masse de la population et de récolter le plus de renseignements possibles; le reste de la troupe, une vingtaine de soldats, cinq officiers supérieurs et leurs aides de camp ainsi que deux de ses ministres les plus importants restèrent groupés autour de leur roi. Tous étaient vêtus de noir et d'or, et portaient des tabards frappés aux armes de Telmar; à la dernière halte ils avaient échangés leurs habits de voyage, fatigués et blanchis par la poussière des routes, contre de riches tenues d'apparat, brodées de fils précieux, de perles grises et d'émaux luisants. Pas question de se présenter devant les rois de Narnia vêtus comme de pauvres hères, c'étaient eux, à présent, qui représentaient leur pays et ils se devaient donc de lui faire honneur.

Ce n'était pas une démonstration de force, Miraz était venu en paix; mais cependant il n'avait pas négligé de prendre pour escorte l'élite de son armée, et de bien montrer quelle était la puissance militaire de son pays. Tous semblaient aussi nobles que guerriers, l'épée au côté, fiers et droits dans leurs vastes manteaux sombres; vêtus de ténèbres, ils semblaient amener la nuit avec eux, revêtus d'une vertigineuse palette de nuance de noir, depuis le cimier de leurs casques jusqu'à leurs vêtements, leurs montures, les harnais de cuir finement travaillés. Silencieux et graves, ils chevauchaient à présent au pas, et franchirent ainsi les portes de la ville, procession de fantômes miroitants, les lumières des torches glissant sur leurs armures polies, sur les lames qu'ils portaient à leur ceinture, sur la robe luisante de leurs chevaux. De sombres joyaux luisaient d'un éclat mat et miroitant, comme le clignement d'yeux vigilants et il passèrent, les sabots lourdement ferrés de leurs destriers claquant sur le pavé.

Miraz allait en en tête, et son regard avait la dureté des pierres alors qu'il observait chaque mouvement autour de lui, détaillant tout ce qui s'offrait à sa vue. En silence, il réfléchissait, gravait chaque image dans son souvenir, afin de s'en servir à son profit lorsque l'heure serait venue de donner l'assaut sur la cité. Il venait en paix, oui, mais à ses yeux l'existence même de ces lieux était comme un défi, comme un affront fait à la fierté de Telmar; comment ce royaume tenait-il encore debout? Combien de guerres, de batailles, de cataclysmes ces terres avaient-elles traversé, sans que ne faillisse la lignée de ses rois?
Le régent se souvenait de chaque combat qu'il avait mené, pour son père, pour son frère, au nom de la couronne telmarine, et elles avaient été nombreuses... Tout avait vacillé, souvent, trop souvent, trop souvent le royaume était passé bien près de la chute. Il avait fallu une éternité d'efforts, un travail constant, pour maintenir l'autorité royale alors qu'ici, tout semblait si simple... Ce pays était-il béni des dieux?

Les mains gantées du roi se crispèrent sur les rênes de son cheval et un soupçon de colère enflamma ses yeux sombres. Un aiguillon de jalousie ancienne, un feu qui couvait sous la cendre perça son coeur mort; c'était la même envie dévorante, la même rage qu'il avait ressentie à l'égard de son frère. C'était injuste. Certains étaient privilégiés, d'autres non et Miraz avait depuis une éternité l'atroce certitude de demeurer à jamais dans la seconde catégorie. Mais cela allait changer. Il allait prendre sa revanche, sur le monde, sur le destin et les dieux eux-mêmes, s'il le fallait.

Il attendrait. Il était patient.

Miraz sourit enfin, un sourire de glace qui fit jouer dans son visage vieillissant tout un réseau de rides et d'anciennes cicatrices. Et puis se dessina la silhouette du palais, la grande citadelle royale de Narnia, et, face à l'entrée, arrêta sa monture. Son escorte s'était rassemblée autour de lui, et on s'avançait pour l'accueillir...
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MessageSujet: Re: Une simple visite officielle..    Une simple visite officielle..  Icon_minitimeVen 9 Juil - 14:13

Toute la matinée, j'étais dans la salle de trône avec ses maudits pretendants. Pourquoi continuer cette mascarade ? Mon choix s'était arrecté sur Peter ... Je l'aime & je veux vivre avec lui ... Jusqu'à mon dernier soufflle sur cette terre.

L'aprés-midi arriva & je decida de voler avec Pénélope. J'avais une robe turquoise (ici), mes cheveux était en cascade. On aurait dit un ange. Je rêva dans les airs. Je me sentais plus libres, plus sur que moi.
L'air était mon second élément tandis que l'eau était le premier. Enfin bref, que je soit dans l'eau quelle que soit sa forme ou l'air ... Je me sentais bien.

Puis vient la tombée de la nuit, j'atteris puis je vis Miraz. Je me dépecha d'aller à l'écurie pour voir ce qu'il désirait. Enfin, je rentra pour me changer & mettre une tenue plus convenable pour recevoir un invité de marque. Les autres étaient je ne sais ou. Je sortis de ma chambre, j'avais une robe orange & blanche (ici). Et je viens à sa rencontre. Je lui fis une révence. La nuit me rendrais plus belle surtout quand la pleine lune était visible & présente. Enfin bref.
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MessageSujet: Re: Une simple visite officielle..    Une simple visite officielle..  Icon_minitimeVen 9 Juil - 15:10

Un sourire tordit la face usée du vieux régent lorsqu'il vit la silhouette fantomatique qui s'avançait vers lui. Une jeune femme, vêtue de blanc, qui devait être la princesse Harmony selon ses informations. Une fillette, à ses yeux.
Miraz mit pied à terre, imité par sa suite; les aides de camps se hâtèrent d'éloigner les cheveux épuisés, leur laissant le champ libre. Les soldats restèrent groupés tout autour du régent de ses officiers, garde silencieuse et miroitante dans la lumière des torches, comme surgis des ombres du crépuscule.

Un silence passa dans la brise qui faisait ondoyer les longs manteaux des hommes, leur donnant une allure de fantômes casqués de fer, aux yeux de jaspe froid. Miraz s'inclina, saluant avec une élégance et une aisance étonnantes compte tenu de son âge d'une part, et d'autre part du fait qu'il était un soldat avant d'être un roi. Autour de lui l'on fit de même, avec un peu moins de grâce; les officiers de l'armée étaient tous des guerriers endurcis, plus à l'aise sur le champ de bataille qu'en habit de cour, semblaient bien moins à l'aise que Miraz dans leurs riches atours.

Se redressant, le régent parla, d'une voix forte et puissante comme un roulement de tonnerre, son accent telmarin donnant une chatoyance nouvelle au parler commun, ensoleillant les syllabes des intonations chantantes de sa langue maternelle.

-Au nom de la maison de Telmar et de mon peuple, je vous salue, madame; que les dieux vous gardent, vous et votre famille.

A nouveau, il s'inclina, la main sur le coeur.
Il devait bien l'avouer, sa fierté en prenait un coup; mais il fallait bien quelques flagorneries d'usage pour s'assurer que les narniens le laisseraient en paix suffisamment longtemps pour qu'il puisse atteindre ses objectifs et lever une armée apte à conquérir ces terres. Patience, patience... Son heure viendrait, et de toute manière il n'avait pas fini de s'aplatir devant les rois et reines de Narnia...

D'un signe de main, il fit avancer la mule chargée de bagages qui, menée par un page en livrée noir et or, les avaient suivis durant leur périple. Miraz avait prit soin de rassembler un échantillonnage satisfaisant de l'artisanat telmarin. Il y avait dans ces coffres de quoi payer la rançon d'un roi, en vérité; mais ce qu'il n'avait pas dit, c'était que la plupart des effets qui y étaient rassemblés avaient appartenu à feu son roi de frère et que c'était une bonne façon de s'en débarrasser. D'autant plus que le petit Caspian ne risquait pas de découvrir le pot aux roses étant donné que tout ceci faisait partie du trésor royal et était donc conservé sous bonne garde depuis des années.
Parmi les présents, se trouvaient plusieurs lots d'étoffes précieuses, deux livres de pierres précieuses, ainsi que, comble du luxe, deux dagues telmarines. Dans sa paranoïa, le régent avait veillé à ce que les armes qu'il offrait soient parfaitement inutilisables, préférant se séparer de lames qui étaient dans sa famille depuis des générations plutôt que de voir des armes telmarines dans les mains des narniens. Son peuple était connu pour l'habileté de ses forgerons, et ceci était la quintessence de leur art. Les lames étaient damasquinées d'argent et d'or rouge, et le manche d'ivoire portait un filigrane précieux qui s'enroulait jusqu'à la garde en figurant les branchages fantastiques d'un arbre. Ce n'était pas un présent guerrier, c'était la représentation physique de l'âme telmarine: la guerre poussée jusqu'au sublime, la guerre faite art, partie intégrante de leur vie, de leurs cœurs. Miraz doutait qu'un peuple aussi pacifique que ses voisins puissent comprendre cela, mais qu'importe! La valeur du cadeau était immense. Tout à la fois un défi et un présent, l'affirmation de leurs valeurs.

-J'ai prit la liberté de vous faire porter quelques présents en gage de paix, reprit-il en désignant le coffret ouvert où reposaient les lames, dans les mains du page. Que ces cadeaux scellent pour toujours l'amitié et la paix entre nos peuples, entre nos maisons et nos cœurs.

La formule rituelle, la rhétorique absurde et protocolaire lui écorchait la bouche, à ce vieux roublard de guerrier plus accoutumé à brailler des ordres, mais difficile de déceler quoi que ce fût dans sa froide intonation, dans son regard de pierre et de glace, dans ce visage couturé de cicatrices et sillonné de rides précoces. Il était là, droit et fier, drapé dans l'orgueil de son sang, debout de toute sa hauteur -ce qui ne le menait guère loin compte tenu de sa taille, et compte tenu du fait que la princesse était sur les marches du perron et le dominait donc de toute sa taille- face à Harmony.
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MessageSujet: Re: Une simple visite officielle..    Une simple visite officielle..  Icon_minitimeLun 12 Juil - 13:18

Je regarda le Regent. Au fond de mon coeur, je n'était pas toute à fait rassuré qu'il soit là... Est-il vraiment venu pour une visite officielle ? Ou pour venu en éclaireur et regarder nos points faibles ? Enfin, vous aviez compris je reste un peu sceptique à son égard. Tandis que mon coeur cachait ses émotions, mon visage reprenait son masque impassible & nul ne pouvait découvrir les milles facettes qui se cachait sous ce masque.

Le vent soufflait sur mes cheveux, ces boucles se collaient sur mon visage si angélique & charmeur. Je les enleva. Puis je regarda Miraz avec un sourire.

- Je vous remercie Seigneur Miraz & que vous aussi les dieux sont favorables.

La lune était toujour visible, elle me rendait plus désirable ... Je regarda toujours Miraz. Il voulut nous donner des gages de la paix entre nous ... Si je refuse, il allait prendre cela comme motif pour déclarer une guerre & je ne voulais pas que Narnia souffre par ma maladresse. Mais si j'accepte ces présents sans demander aux autres. Que diront-les autres ? Me voila dans un étrange dilémene. Que vais-je choisir trahir ma patrie et déclarer une guerre ou trahir les autres ?

-Avant d'accepter vos nombreux présents qui sont je vous l'accordes magnifique ... Je dois en parler avec les Rois & Reines de Narnia. Enfin si sa majeste me le permet.

Je le regarda. Le vent souffla, il était doux & chaud à la fois.

-Mais avant de nous donner des présents de paix, vous devez vous reposez & venir aux fêtes Narnienne.

Sur ce, je regarda mon peuple & le sien. Nous étions beaucoups différents, mais nous étions des êtres vivants qui ont un seul point commun ..
Lequel ? Vivre & mourir.
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